Quelles chaussures de sécurité antidérapantes adopter au travail ?

Certains environnements professionnels exposent les travailleurs à des risques de glissade. C’est le cas par exemple du secteur hospitalier, de l’industrie agro-alimentaire ou mécanique. Or, un dérapage sur sol mouillé ou huileux peut conduire à une chute occasionnant un choc qui peut s’avérer grave et mener le travailleur à interrompre temporairement son activité, voire à la cesser. Heureusement, le port de chaussures de sécurité antidérapantes réduit considérablement les risques de glisser, à condition de choisir le modèle qui correspond au type de sol rencontré.

Environnement professionnel et sols glissants

Lorsque la notion de sol glissant est abordée, elle ne couvre pas toujours les mêmes caractéristiques. Elle dépend à la fois du type de surface présent et de la nature du liquide susceptible de s’y répandre. Ainsi, un sol boueux et encombré de débris s’avèrera tout aussi glissant qu’un sol en carrelage mouillé : toute personne évoluant dans cet environnement présente le risque de déraper et de tomber.

Le choix d’une chaussure de sécurité répondant aux contraintes de chaque milieu de travail doit donc être fait avec une grande attention. La chaussure de travail qui préviendra les chutes sur un sol lisse ne sera pas forcément efficace sur un sol meuble, et inversement.

À savoir : qui dit chaussure de sécurité ne dit pas forcément modèle masculin ou mixte. Il existe des chaussures spécifiquement pensées pour un public féminin, avec des couleurs tendances, à découvrir sur https://s24.fr/chaussure-de-securite-femme/.

SRA, SRB ou SRC : quelles sont les différences entre ces marquages ?

En matière de chaussures de sécurité, la norme EN ISO 20345 impose le respect d’une résistance à la glisse marquée SRA ou SRB. Il s’agit d’une exigence fondamentale, c’est-à-dire que tout fabricant commercialisant des chaussures de sécurité est tenu de la respecter. Il existe toutefois des exceptions lorsque la semelle présente des particularités (présence de crampons ou de pointes).

Le marquage SRA, pour les sols en céramique mouillés de détergent

Les chaussures de sécurité SRA sont soumises à un test de glisse réalisé sur un sol en céramique, sur lequel est répandu du laurylsulfate de sodium, équivalent à un produit ménager d’entretien du sol. La semelle subit une pression similaire à celle du pas de l’humain, et sa résistance au glissement vers l’avant doit s’avérer supérieure ou égale aux seuils fixés pour l’obtention du marquage.

Le marquage SRB, pour les sols en acier mouillés d’huile

De la même façon, les chaussures de sécurité SRB passent un test de résistance au glissement, cette fois-ci sur un sol en acier sur lequel est répandue de la glycérine, un corps gras semblable à l’huile. Sous la pression de 500 N, la semelle doit résister au glissement selon le barème institué.

Le marquage SRC additionne les marquages SRA et SRB

Les chaussures SRC résistent à la fois à la glisse sur sol carrelé et sur sol en acier, que le liquide répandu soit de nature aqueux ou graisseux. Un marquage SRC équivaut donc à l’addition des marquages SRA et SRB.

Le choix de la semelle de la chaussure selon le milieu de travail

Une étude de l’environnement de travail est essentielle pour définir tous les risques auxquels les employés s’exposent pendant leur journée. Un employé en logistique devrait à priori rencontrer des sols en céramique nécessitant un marquage SRA, mais il peut être amené à chercher du matériel dans un local dont le sol est en acier, ou qui sert au stockage de pièces automobiles graisseuses. De la même façon, un mécanicien porterait à priori des chaussures de sécurité SRB, mais il est important de considérer le cas où il doit se rendre dans la partie boutique si le sol y est carrelé et nettoyé avec un détergent.

L’espacement des crampons, un critère primordial

Les marquages SRA, SRB et SRC ne prennent pas en compte la grande diversité de terrains dans le milieu professionnel. Une autre caractéristique des chaussures de travail doit vous intéresser pour éviter les chutes. Il s’agit de l’espacement des crampons de la semelle.

En effet, une semelle avec des crampons très serrés sera plus difficile à nettoyer. Si elle accumule des débris et saletés, elle va perdre de sa capacité antidérapante. Un jardinier, un ouvrier de BTP aura besoin de chaussures à crampons espacés, faciles à entretenir.

Un cuisinier, un caissier ou un laborantin préfèrera choisir des chaussures de travail avec le maximum de contact au sol, favorisant une bonne adhérence sur les sols lisses et propres.  C’est par exemple le cas des baskets de sécurité, qui allient souplesse, confort et style.

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